Un troisième jour de compétition marqué d’abord par le retour du vent, faible mais permettant tout de même de courir et valider deux belles courses.
Et donc d’abord de valider le championnat, et de permettre à chacun d’ôter son plus mauvais score.
Pour rappel, à l’arrivée de chaque course, le rang d’arrivée donne un nombre de points équivalent. L’addition des rangs d’arrivées donne un score qui doit être le plus faible possible. Celui marquant le moins de point au final remporte la compétition.
Et à ce petit jeu là, et pour le moment, votre serviteur s’en sort plutôt bien au vu de mon sourire :
Revenons alors aux faits du jour…
La première course du jour se déroule dans 7 à 9 kts de vent avec un départ correct permettant de faire notre route pendant la moitié du premier bord. A ce moment là l’heure du choix stratégique sonne et Quetzal décide d’aller vers la zone avec plus de vent (enfin ce qu’il croit être…) à gauche du plan d’eau. Option intéressante nous permettant de virer la première bouée en 3ème position. Confiant dans la force du vent et dans nos capacités techniques nous décidons de passer en mode « oiseau ». Quasiment seul à tenir le vol stable et rapide dans ces circonstances, le portant nous permet de creuser un écart conséquent et de se faire un « matelas » d’avance confortable. La suite de cette course se fait dans la gestion entre la prise de risque tactique, une stratégie claire, la maitrise technique du vol au portant dans le vent faible et le plaisir de faire corps avec ma machine…
La deuxième course se déroule dans un vent de 6 à 8 kts. Le départ permet (et c’est un objectif de résultat important) de naviguer tout le long du bord avec de l’air frais, pour virer la première marque en tête. A ce moment là, il ne me parait pas opportun de chercher à voler. Alors, je passe en mode « glissade », avec les réglages qui vont bien. Et tenir tête à une flotte qui cherche par tous les moyens de nous dépasser. A la fin du vent portant, nous somme 3ème avant de repartir pour le deuxième tour. Le positionnement stratégique (position sur le plan d’eau) dicte de partir à gauche. Cependant le positionnement tactique (en fonction des adversaires) ne nous le conseille pas, sous peine de passer dans les dévents (vent perturbé et donc moins puissant, dans le sillage d’un bateau) de nos concurrents. Et donc d’abord de partir un peu à droite, pour se décaler le temps de les éviter lors de notre retour à gauche incontournable !
Deuxième au pointage à l’avant dernière bouée, et à la faveur d’un vent un peu plus soutenu, le mode « vol » est désormais envisageable pour deux bords de parfaite harmonie avec Quetzal et de tailler au cordeau des trajectoires pour minimiser les manoeuvres et donc le temps de parcours.
La satisfaction lorsque le travail paie, parce qu’en voile, la quantité d’effort n’est pas toujours récompensée par un résultat ad hoc…
Ce soir, les résultats me placent en tête du général provisoire.
Demain est un autre jour, tout reste à faire…
Général Provisoire Complet Jour 3 en Cliquant sur ce lien
A très vite pour la suite
Carpe Diem
Emmanuel
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