« Tu sais ce qu’il faut faire pour vivre au milieu des sirènes ?
Tu descends au fond de la mer, très loin. Si loin que le bleu du ciel n’est plus qu’un lointain souvenir.
Une fois que tu es là, dans le silence, tu y restes et si tu décides que tu veux mourir pour elles, rester avec elles pour l’éternité;
Alors elles viennent vers toi et jugent l’amour que tu leurs portes.
Si il est sincère, si il est pur et si tu leurs plais, alors elles t’emmèneront pour toujours. »
Jacques Mayol – Le Grand Bleu – 1988
La perte d’un être cher est toujours un passage difficile. Parfois la maigre consolation peut venir du fait que ce dernier vivait pleinement sa vie comme dans un rêve. La disparition de Laurent Bourgnon me touche pour plusieurs raisons :
Tout d’abord parce que lors de sa victoire sur la Route du Rhum en 1994 (j’avais 15 ans), de le voir tel un funambule sur son trimaran en parfait équilibre éveilla en moi ces premiers désirs de pratiquer le multicoque.
Mais aussi et surtout parce qu’il y a quelques mois, alors même que je le croisai en retour de plongée à Papeete, j’ai eu le privilège de plonger dans une passe très proche et similaire à celle de sa disparition, et je peux vous témoigner que l’océan à cet endroit recèle des trésors qu’il est fabuleux de contempler…
A très vite pour la suite
Carpe Diem
Emmanuel
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