Alternant le chaud et le froid, le lac de Garde a tardé à livrer son verdict sur l’intensité du vent qui soufflerait aujourd’hui sur notre stade nautique !
Alors que nous approchons de la zone de course, l’ambiance est « dark » avec une couverture nuageuse épaisse, en mode fin du monde ou navigation dans un fjord scandinave avec un vent froid descendant des falaises donc ultra-puissant…
Puis ce vent s’essouffle jusqu’à quasiment s’éteindre et tournoyant dans tous les sens…Pouvant signifier qu’un orage arrive !
Enfin la luminosité prend le pas et une bonne brise s’installe pour des conditions musclées >> Un terrain de jeu parfait pour nos montures qui piaffent d’impatience.
Je ne sais pas dire si ce sont mes conditions préférées pour autant ce que j’apprécie dans ces conditions en compétition, c’est qu’elle permettent de relever le challenge du dépassement de soi vis-à-vis des vitesses atteintes et de ce petit sentiment de lâcher prise. En effet à très haute vitesse quasiment plus aucun contact avec l’eau donc les sens doivent être aiguisées tout comme les actions ultra-précises en direction et intensité…
pour ne pas finir dans le décor…
A ce petit jeu là, je prends de plus en plus mes marques, en manque de repère sur une année avec un mondial hors Europe, et ayant récupéré mon bateau très tard dans la saison…
Aussi je progresse dans mes réglages à chaque bord et dans la bonne attitude à mettre en place pour faire aller vite mon bateau
Et qu’il aille encore plus vite ne serait pas pour me déplaire 😉
J’ai déjà de nombreuses idées dès ce soir pour aller dans cette direction demain, step by step
Demain on prend les mêmes et on recommence ? Moi je dis OUI !!!
A très vite pour la suite
Carpe Diem
Emmanuel