Ou comment la montagne accouche d’une souris du fait d’un cruel manque de vent…Ce qui n’a pas empêché au public de venir nombreux et avec un bel enthousiasme ! A refaire !!
Mais que retenir de cet événement sur le plan sportif :
Les suédois d’Artemis Racing vainqueurs pour cette toute première étape française des Louis Vuitton America’s Cup World Series au terme de six magnifiques régates disputées dans l’arène du stade naturel de la rade de Toulon sous une chaleur étouffante. Avec Nathan Outteridge à la barre et tout juste médaillé d’argent en dériveur rapide (49er) au JO de Rio ! What Else…
La pression sportive était tangible pour les six équipes engagées dans les épreuves préliminaires de la 35ème America’s Cup. Après Portsmouth (Angleterre), Göteborg (Suède), Hamilton (Bermudes), Oman, New York et Chicago, Toulon représentait un enjeu important avant l’ultime étape, en novembre à Fukuoka au Japon.
Le bilan sportif est positif pour les Français même si en terminant en 4ème position de l’événement, le bilan comptable ne reflète pas les possibilités du groupe…dans le petit temps…Et même si il est rageant de perdre une potentielle deuxième place de l’épreuve dans l’ultime bord de la dernière course…
Enfin il est aussi à retenir qu’il est un exercice bien différent de faire glisser dans le vent faible une bête de course comme un AC 45 que de la faire voler dans la brise ! Or c’est dans ces dernières conditions que la coupe de l’America devrait se courir !!! Et il aura fallu l’aide des hors-bords pour nous montrer un aperçu des possibilités de ces bolides :
Mais aussi la grande déception pour Tom Slingsby, habituellement au poste de tacticien sur le projet américain et actuel détenteur de la coupe, remplaçant le skipper emblématique, Jimmy Spithill (double vainqueur de la Coupe de l’America) en convalescence, et qui réalisait moins de 15 jours avant, l’un des premiers « virement en vol » de l’histoire des catamarans, alors en position de « ramasser les bouées » sur cet événement…Le paradoxe de notre sport ou les plus gros budgets sont souvent devant mais pas toujours !
Même si sur la durée, l’abondance de moyen fini en général par payer et c’est surement ce qu’il devrait manquer à nos Français à l’avenir !
D’ailleurs pendant ce temps-là , les écuries étrangères s’entrainent intensivement sur le futur spot de la coupe de l’América aux Bermudes…et enchainent les heures sur l’eau comme des perles.
Et participent activement à la révolution de notre sport, avec pour la première fois au monde, un virement de bord en catamaran sans contact des coques avec l’eau !!!
« A foiling tack » dans la langue de Shakespeare, un graal, bien que le « foiling jibe » soit déjà en Class A, encore inaccessible à ce jour, serait déjà une vrai révolution…
Avec Dean Barker et Chris Draper à la manoeuvre, ou comment, le malheureux perdant de la dernière coupe, met aujourd’hui la pression sur la concurrence…
Y a du challenge en perspective !!!
A très vite pour la suite
Carpe Diem
Emmanuel
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